Né en 1954 à Lubumbashi - Congo
Débute sa carrière artistique au théâtre et participe aux premières expériences de théâtre d'impro.
Autodidacte en arts visuels. A commencé la photographie et l'art numérique après une grave maladie.

Au début, son travail explorait les différences individuelles dans la perception du temps et de l'espace à travers les paysages.

Aujourd'hui, son intérêt pour la spiritualité et les cultures du monde l'amène à revisiter davantage le fondement commun des mythes de l'humanité.

Ses œuvres font partie de collections privées aux États-Unis, au Canada, au Brésil, en Israël et en Europe.

Vit et travaille à Bussière-Badil, France
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Interview  ca 2010
Mon travail a toujours porté sur les rapports de l’homme avec l’espace (la création et la perception de l’espace, notamment par le paysage, la marche, le regard), et avec le temps (ce temps humain, fruit du perpétuel échange bigarré entre cultures, reflet de ce que les bouddhistes appellent co-production conditionnée).
L’espace : le paysage, la marche, les objets repérés, le geste de les nommer, de les prendre, la géométrie du regard, regarder avec l’œil d’un autre, d’un oiseau ou d’un lézard, arpenter et estimer, s’égarer et ne jamais se perdre.
Le temps : « chose » hautement subjective ; le passé nous est connu par les accumulations d’œuvres d’art des civilisations qui nous ont précédées, formant les strates et les calques mouvants du futur. J’invite parfois ces artistes passés, anonymes ou non, à se glisser dans mes images.
Il y a également une passion pour certains travaux d’anthropologues (Tim Ingold, Descola, Pierre Clastres, entre autres) portant sur la ligne, les itinéraires, le tissage et le tressage, dans ce jeu constant entre nature et culture.
L’art du paysage, à la fois artisanat et méditation, me semble idéal pour aborder ces thèmes. Acte qu’il est aujourd’hui impossible de poser en omettant la dimension écologique et ce désastre rampant et sournois dans lequel nous baignons. L’urgence est bien réelle.
Ce monde, que nous avons détissé longuement et avec un lugubre acharnement, il nous incombe maintenant de le retisser avec patience, respect et humilité, et pourquoi pas, avec légèreté et humour.

Rapport de force
En sortant de l’enfance je me suis mis à dessiner, plutôt maladroitement. Des lignes, des graffitis, des gribouillis, dans un rapport de force avec la frénésie végétale de la forêt primaire dans laquelle j’avais baigné dès mes premières années, en Afrique. Le dessin, le piano, toujours bruts et maladroits, tout en refusant d’en faire l’apprentissage technique. Encore maintenant, je me pose la question : était-ce de l’orgueil, de la révolte ou un naïf désir de refaire le monde sur une page vierge ?
Un monde qui a trop de mémoire, trop de culture, voilà qu'il devient encombrant et oppressant.
L’art d’aujourd’hui n’est pas souvent du côté de la vraie vie. Objets de luxe pour une société numérisée, au disque dur vieillissant…
Mnémosyne, mère des muses, aurait créé le langage et l'écriture. Le paysage contemplé n'a besoin ni de mots, ni de pensées, et il jouit de sa propre structure.
Jimmie Durham (Ecrits et manifestes) : « De plus en plus de choses sont contestées, refusées, remises en question dans l'art. Ce qui est toujours bien, à mon avis, toujours passionnant, mais nous plonge dans un désarroi grandissant. Et à l'instant où nous commençons à réaliser qu'il y a une industrie de l'art, avec des millions d'artistes, à cet instant précis, nous nous apercevons que nous n'avons pas la moindre idée de ce que pourrait être l'art. Et nous avons peur que ce ne soit peut-être rien du tout. Impossible d'imaginer ce que cela pourrait être. Et nous nous agitons de plus en plus, et toutes sortes de bonnes petites idées s'ajoutent les unes aux autres, un peu comme si, pataugeant dans l'eau, nous attendions une éventuelle solution collective. Et je crois que cette situation découle sans doute de la très forte tradition de remise en cause de l'art qui traverse tout le xxe siècle. »
Expositions individuelles

2024:
Open Studio Bussière-Badil

2019: Galerie Ephémère Thuin Belgium

2012: Art-Base gallery Brussels

2011:
-The European Court of Auditors, Luxembourg
-TAG gallery Brussels
-Galerie Pilipili, Knokke

2010 :
-TAG gallery Brussels
-Galerie Pilipili, Knokke
-MAC Paris : Espace Champerret, Paris – Solo show

2009 :
- MAC Paris : Espace Champerret, Paris – Solo show
- Galerie Pilipili, Knokke Belgique
-Galerie De Peperbusse, Oostende Belgique

1985 : Galerie Alexandra Monett, Bruxelles Belgique
Expositions collectives

2024 :
- Marché de créateurs La Grange, Abjat
- Entre amis Ecuras
- Espace Art&Cuture – Saint-Pardoux le rivière
-Aux Arts Etc – Les Salles-Lavauguyon

2013-2014 :
« Little Big Web » Galerie Ephemère Thuin Belgique

2011:
- Affordable Art Fair Brussels 25-28 February – Tour & Taxis (with Pilipili Gallery)

2010:
- Group exhibition Centre culturel Huy Belgique Group exhibition « Tructroc » Palais des Beaux- arts (Bozar) Bruxelles
- Group exhibition « Brussels is Underground meets la Providence All Stars » Charleroi Belgique

2009:
Galerie Pilipili, Knokke Belgique
Group exhibition « Tructroc » Palais des Beaux- arts (Bozar) Bruxelles
Group exhibition « Opposition » La galerie.be Bruxelles
Group exhibition « Confrontation » Galerie Bastien Bruxelles
Group exhibition Galerie Pilipili, Knokke Belgique
Lineart Gent (with Pilipili gallery) Belgique

2008:
La galerie.be Belgique
Galerie Pilipili, Knokke Belgique
Lineart Gent (with Pilipili gallery) Belgique

1986/87 :
Galerie Alexandra Monett, Bruxelles Belgique
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